S’inscrivant dans la longue lignée des artistes Latino Américains qui, du Mexique à la Terre de Feu, fascinés par la Ville Lumière et/ou poussés à l’exile, le poète cubain Tony Cantero Suarez a posé sa valise et levé sa plume dans Paris port d’encrage.
La liste de ses illustres prédécesseurs serait trop longue à établir. Qu’on me permette seulement de nommer ici Le mexicain Diego Rivera, le chilien Roberto Matta et le cubain Wifredo Lam, le guatémaltèque Miguel Angel Asturias, le colombien Garcia Marquez et l’argentin Julio Cortazar pour ne nommer que quelques uns des artistes des plus prestigieux qui du Rio Grande à celui de La Plata et à la Terre de Feu se sont inspirés du terreau artistique français pour faire en retour des apports fondamentaux à la culture française (que les Neruda, Alejo Carpentier, Octavio Paz, Vargas Llosa et autres… me pardonnent de les passer sous silence).
– Tony inscrit ce présent recueil dans un Paris qu’il aime et parcourt
De Bagnolet marcher à pieds jusqu’à Neuilly d’Est en Ouest, de La Chapelle jusqu’à Italie
Je me suffis pour conquérir le grand Paname, sans ne rien craindre; à plume errante… – « La ville lumière, la toujours ivre, l’éminence grise »
Ils ont, il a tissé des liens d’amitié avec les artistes et le peuple français « je kiffe Paris, ses mecs, ses filles, ses plaisirs.
et prendre un verre à La Bohème
chanter à capela à Notre Dame un Ave Vie »
Comme tous ces artistes il enrichit en retour notre vie à la française et illumine de sa sensibilité de son art la capitale
la Tour modèle qu’illumine mes vers.
Un poète cubain qui aime Paris certes, domine le Français, il en a plein la bouche. Mais cubain avant tout.
Je sais bien que Paris et très loin de ma terre,
Je suis né sur une île,
J’ai bu du rhum béni
Sa poésie est pleine des rythmes vivifiques, puissants, exubérants, sorciers de son ile afro-caribéenne. On est loin de l’eau à bulles de savon des rythmes anglosaxons qui compensent par un délire de décibels à défoncer les tympans leur manque de puissance intrinsèque. Ceux-ci ont besoin d’une bonne dose d’extasy pour amener les jeunesses européennes à une transe de pacotille ceux là sans te demander ton avis, t’empoignent au creux des tripes, te forcent à te lever pour entrer dans la danse avec les esprits. «Y que Viva Chango ! Santo Barbara bendita»
Dans ses poèmes en prose la terre entre en transe sous les coups de béliers des timbales des congas, sous le regard des masques de fer forgé Haïtiens à La Havane,
Je suis poète et ma muse rythme et sent, elle est tourment et sensation de ma pensée elle est ma prose en arc-en-ciel
Je l’ai vue marcher aux tambours. Je suis poète et ma muse rythme et sent, au rythme de son souffle
Et le voisin intrus, nous regardant danser (serait-ce nous ce voisin-touriste-voyeur assis, rassis, ce rat ci, pour ne pas dire raci-ste ?) …. danser un bal au pas de samba …
Une lune miellée qui tourne en cercle la voie lactée; à un rythme idyllique effréné
la vie est pleine d’une noire beauté
– je sais bien que Paris est très loin de ma terre…
Tony Cantero Suarez ressent l’exile qu’il a choisi délibérément
Je me suis échappé, sans papiers ni monnaie, de la caserne grise rêvant de liberté
Assise sur le balcon de la terre, ou nous vivons sans regrets un exile assouvi.
Au plus poignant de son être est tout d’abord la famille, la famille chérie
Je souhaite voir ma famille autour d’une table, vie partagée vaut l’essence de la scène
L’homme a fui le Cuba des Castro, « la servitude qui danse, rythmée par le Parti », honnis.
Il est sauce latino : ouvert, sociable, amical et chaleureux. Lorsqu’on a le bonheur d’échanger avec lui, au bout de quelques mojitos bien tassés-placés, il reconnait qu’à Cuba contrairement à d’autres îles des Caraïbes, placées elles sous la botte étatsunienne, un homme ne va pas mourir dans la rue parce que l’hôpital sans âme, auquel il se présente les mains vides, le reçoit à bras fermés-cercueil ouvert. En 2016 en République Dominicaine un des héros de 65 finit par mourir dans l’ambulance qui le transportait d’hôpital en hôpital. Lui manquait le fatidique sésame de gros billets. Sort quotidien réservé aux sans rien de la région.
– Il sait aussi que son peuple, lui, reçoit une éducation digne.
Foin de ces pleurnichards, nombrilistes, « moa ! j’ai souffert ! », le poète au caractère bien trempé, n’a pas froid aux yeux.
J’ai jeûné la journée pour échapper à la haine, mais je n’ai pas pleuré, parce-que j’ai pris les rênes
Je n’ai plus peur du tout ni des longues bagarres, je reconnais les vents avant qu’ils tournent ma voile. Je n’oublie pas de chanter, ni de boire et fumer; et je danse
Non pas donneur de leçon mais dans un élan fraternel il prodige volontiers et généreusement les conseils que son expérience lui a enseignés.
Ne tombe pas du ciel, accroche toi aux nuages, fais de la lune un cercle et du soleil tes lèvres.
Ne tombe pas du ciel, ne lâche jamais ton rêve, jusqu’à la victoire!
La vie il te l’ausculte et de près, et sous toutes ses coutures, fussent elles peu ragoutantes. Il en « renifle les plats les moins appétissants. »
Le présent recueil « cette prose, dédicacée à l’amour et à l’amitié »
est une Ode à la vie sous toutes ses formes ; la vie est belle… la vie est belle, et faite de rêves.
– Un chant d’amour. Chant d’amour profond, sensuel et rythmé, rêvé, délirant, choquant, acidulé, et dans toutes les situations et même les positions possibles et imaginables
la vie est belle, dans un poème, couché sur l’herbe
Debout, couché et sur une flèche, avec sa pomme percée
– Elle est ma fée! elle est ma gloire de magicien
Et à la vie même, parce que si je suis là, c’est qu’elle est belle!
La beauté de la vie, de la femme sa muse, de l’écriture. ingrédients intimement mêlés.
c’est juste un thème, la vie est belle au bout des lettres.
quelle classe de prose est celle-là, que devant la beauté, elle vous parle des choses laides…
Écriture en transe, se succèdent sur un rythme parfois effréné des images d’amoureux qui comme ceux de Chagall, ou Trenet s’envolent dans le ciel de Paris
Du bout des doigts sa dentelle noire soulève le verbe, s’envole sans gêne et distille l’essence de son parfum en encre à lettres.
telle une reine et vole comme une tourterelle jalouse sur les toits du centre-ville, ou les cerfs-volants l’admirent…
– Mais Tony Cantero Suarez ne fait pas que dans la dentelle.
Mi anges mi bêtes, tour à tour fiancés de Chagall qui s’envolent dans le ciel de Paris, ivres d’amour ils sont aussi faunes, satyres qui chavirent dans la frénésie de l’étreinte.
Je l’ai embrassée et caressée et tout a bougé dans l’alcôve,
Je flairerai la dentelle sous ta robe, tel un fauve qui hume tes arômes
Ses ovaires aux manœuvres cherchant l’orgasme alléché
l’encre à plume et aux regards, orgasmique; baignée de nectar ses cuisses, dans ma gélatine de rimes…
– On se plairait à multiplier les citations tant ces images jouissives vous prennent aux entrailles…
– Mais terminons ce présent prologue que nous avons eu l’honneur et le bonheur d’écrire sur une ultime citation déclaration…
Je t’aime pleine de grâce…
Bernard Shklowsky, Gignac, France, janvier 2017.
Lee el prologo en español de : Cheo Breñas.
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