Je suis né sur une île, dans un lointain passé, dans un petit village connu pour ses rues pavées. Et j’ai grandi à l’air, rêvant de liberté…! J’ai cherché la souris, la lune et le soleil; et j’ai eu autant d’amis, que de copine d’été…
J’ai bu du rhum bénis et j’ai mangé des pierres, et j’ai dit non au système car mes priorités m’ont souris. Et un jour je suis parti chercher ma vie au sommet, et loin j’ai atterri au lendemain d’une ère. Je me suis échappé, sans papiers ni monnaie, de la caserne grise ou j’ai poussé et servi; ou j’ai failli mourir sans lâcher ma pensé, embrasée par des comètes.
J’ai changé de pays, de vu, de temps de merde. J’ai corrompu des veines pour rompre avec les peines, sans billet pour sortir et à la l’arrivé sans gêne. J’ai jeûné la journée pour échapper à la haine, mais je n’ai pas pleuré, parce-que j’ai pris les rênes. J’ai pris mon sac à l’aise, sans regarder derrière, les visages des hôtesses qui surveillent.
– Et sous l’ombre de ma tête, j’ai vu pleuvoir l’oubli, en accord avec ma lettre et tout en la gardant secrète…
J’ai appris que la prudence valait mieux que loin courir, et ainsi a été ma retraite, en m’envoyant en l’air dans un avion gratuit. Je jure que à l’au revoir m’ont manqués les baisers, de mes parents que j’aime et de mes amis aussi. Je suis né sur une île, dans un lointain passé, et à l’aube en une étoile je me suis échappé vénère…
– Et un jour je suis parti, changer ma destiné!
Et à l’autre, à l’arrivé, j’ai découvert la vie. Mais je n’ai pas laissé derrière ma ville, ma vie. Ni son ciel bleu turquoise, ni sa mer étoilé. Ni les combles absolus, ni ma passion brisée. Ni l’ébriété assiégée, par des pilules en fièvre. Ni la verrue saignée d’un papillon céleste, ni sa beauté éternelle, ni mon absence à l’est…
Et la servitude qui dance, rythmé par le Parti, je ne l’ai pas oubliée. Pas plus que les filets des fous et encore les coups tordus, de ses années rebelles. Ni les écoutes cachées de ces soirées de braises, fatigué de penser à des paroles promisses; et à la raison de l’être, fils et frère, chef et grand père de l’auberge.
Je suis né sur une île ou rien ne progressait, ou les enfants ne rêvent plus, parce-que c’est endoctriné. Et un jour je suis parti chercher ma ville lumière, et à l’autre, à l’arrivé, j’était loin et sans elle. J’ai changé de pays, de vu, de temps de merde; d’hier sans lendemain et de rossignols qui plaident l’allégeance.
– Et maintenant je crie, les lèvres grandes ouvertes, mes larmes ont séchés et je mesure en fin mes pertes.
Je n’ai plus peur du tout ni des longues bagarres, je reconnait les vents avant qu’ils tournent ma voile. Je n’oublie pas de chanter, ni de boire et fumer; et je danse avec mes pieds car personne ne peut me faire taire. J’ai grandi et je le sais, alors la vie c’est la vie;
voulez vous coucher avec elle un soir d’été?
Mon cœur est détendu et je suis en plus papa. Je suis riche en vers et loi dans l’univers des rois, parce que Paris est à moi. Je l’ai acheté gratuit pour fuir de l’au-delà; et maintenant j’écrit et il illumine mes mains, je l’ai conquise petit à petit mais je l’ai rêvé de là bas; et j’ai créé mon nid ici, quelques années plus tard.
– Parce-que Paris est à moi…!
– Je suis né sur une île et en cherchant liberté, j’ai retrouvé l’espoir, la dignité et la paix…
– Et je partage ma toile; parce-que Paris est à moi.
Dessin by Vincent Tessier (photo faite exprès pour le texte.)
web du dessinateur:
Tony Cantero Suárez – El Idílico Existencialista – Los Susurros de Cantero – Copyright ®© 2019.
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Mi nombre es Rafael Antonio Cantero Suárez, alias Tony. Nacido en la vieja Villa de Trinidad, Cuba, el 26 de junio de 1970, hijo de una maestra y un decorador, la madre razón y el padre lógica, y para más hermano de una capricornio del alma que ya me las ha perdonado todas. Por lo que hoy debo más que nunca antes… Respeto y valor para presentarme como soy, sin complejos destructivos ni delirios excesivos que me hagan morir de rabia, de envidia o de pesadillas. Y de verdad que lo siento pero nadie debería dejarse desestabilizar ni siquiera el más mínimo de los sentidos. Y en esto, si me leen, pienso que al final estaremos más o menos todos de acuerdo, y así yo lo estaré conmigo y con ustedes al mismo tiempo y en casi todos los sentidos.
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ya te dije lo se leer pero no escribir ,,,,fantastico genio|||
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Muchas gracias querida Cristina, besoooss, Tony
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