D’ivoire et cèdre de luxe semble son corps être fait,
une statue teint bronzée à la silhouette de muse.
Ses yeux fermés en demi-lune je les ai ouvert aux
pensées, et avec ma plume de vers et mes doigts
d’allume-étouffe à câliner, je lui ai aussi enlevée son
voile blanc et puis m’ai mis à ses pieds. Elle m’a regardé
de près et a lâchés ses cheveux à l’air, et en buvant
de la bouteille, les coupes nous avons trinquées.
Je me suis levé juste après en la prenant par l’anche,
sa poitrine a sautée et son ventre a fait la bombe. Je
l’ai embrassée et caressée et tout a bougé dans
l’alcôve, le lieu d’avant était aux normes et celui
d’après de travers. Tel un divan dans le décor d’une
histoire muette, ou les paroles ont manquées…
Et nos cœurs ont rêvés vert, comme la feuille à
fumer roulée en courbes sur son delta de panthère.
Elle a simplement crié et je l’aimais à ma manière,
dans le silence et après, en me disant qu’elle est
belle. En lui enlevant son collier avec les dents de ma
bête, sur ses boutons de monnaies avec mes lèvres
des ébène. Sur le dos de mademoiselle dans la
position inverse, contre le mur et l’escalier syrienne.
Et en sifflant par la fenêtre ouverte sa pensée…
Debout, couché et sur une flèche, avec sa pomme
percée. Les larmes d’amour manifestes et ses plaies
déjà fermées, ses ovaires aux manœuvres cherchant
l’orgasme alléché, le visage perdu dans l’ombre et
sa chemise au point g. Et la statue m’a parlé, en
coulant cire de ses veines tièdes, très pressée…
Son voile est tombé du ciel émerveillé, et elle a
ondulée faisant semblant de danser un bals au pas
de samba. Elle m’a vu brasser, sortir et entrer d’un
tunnel de train à contresens et inversé. Et écrire
un vers brûlant du bois dans la cheminée de la salle;
et décoller dans un délire hors des routines, passionné.
Et voler sur un éden de frénésie, sans atterrir!
Et là encore elle m’a parlé, en gémissant de plaisir, je
l’ai entendue de ses lèvres crier fort sans prévenir; ma
fontaine va s’ouvrir, pleine de désir et de sperme, ne
t’arrête pas je t’en prie, fait que cire coule de mes
veines. Et elle n’a plus lâchée ma tête, en répondant, j’ai
compris; il n’y aura plus de prairie sèche dans tes proses.
Je suis la pluie qui déborde et toi l’aube qui s’approche.
Je l’ai embrassée et caressée et tout a bougé dans
l’alcôve, le lieux d’avant était aux normes et celui
d’après en verre baisé; car la statue m’a parlé en
dévoilant ses secrets. Navigant telle une gondole
que la Manche à traversée, la voix mouillée, le voile
blanc, les yeux fermés; et sa langue de travers…
Car la statue m’a parlé sans lâcher d’air!
Picture Pépita by Mary Paquet
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